Entretien avec Pascal Cocco

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Pascal Cocco

Parlez-nous de vous et de votre parcours photographique !
Mon parcours photographique a démarré au Canada au début des années 1990, pratiquement par hasard, car je me destinais à une carrière de cameraman d’actualités pour le compte d’une chaine de TV canadienne. Lors d’une expédition dans le grand Nord avec un groupe d’amis, ayant pour seul outil un vieux boitier acheté d’occasion dans une boutique, j’ai commencé à photographier les grands espaces et la faune exceptionnelle du grand Nord canadien.
Ma passion a débuté à ce moment pour ne plus jamais me quitter.

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Pascal Cocco : La Géorgie du Sud

J’aime me retrouver dans des contrées lointaines, coupé du monde moderne, seul parmi cette vie sauvage et intense.  Peu importe le climat, même si j’ai tout de même une préférence pour les régions polaires. Je photographie à l’émotion : dès que la scène qui est sous mes yeux m’interpelle, je déclenche afin d’immortaliser cet instant magique et puissant. Mes images ont fait l’objet de plusieurs publications dans des revues de renommée internationale et ont été primées dans plusieurs concours (Publication National Geographic, Nat’ images, Landscape Travel, Namur, Mont St Michel et bien d’autres).

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Pascal Cocco : Manchots

Vous privilégiez les thèmes de la nature et de la faune sauvage. Que souhaitez-vous particulièrement mettre en avant dans toutes vos photos ?
J’ai grandi à la campagne. Très tôt, j’aimais me balader dans les forêts, m’enfoncer dans les bois jusqu’à plus d’heures. Je rentrais le plus souvent satisfait et heureux de ces longues marches, imprégné par les odeurs de la forêt. Je pense que ce lien entre la nature, ses habitants sauvages et moi s’est fait naturellement. Cet outil qui permet de photographier l’instant présent et de le garder est une belle invention et un vrai réconfort. Il a surtout été indispensable par la suite dans mon travail.
Ce qui m’intéresse avant tout dans la photographie de la nature et de la faune, c’est l’observation, le fait de ne pas déranger l’animal, de ne pas le surprendre dans son habitat, sa posture. Je garde une distance suffisante pour respecter son environnement. J’essaie de fixer un moment unique dans son comportement.

 978-1-325-20164-8-ans-4Pascal Cocco : La Géorgie du Sud

Les destinations lointaines et extrêmes ne vous font pas peur. Pourquoi un tel choix ? Que recherchez-vous à l’autre bout de la planète ?
Non, je n’ai pas particulièrement peur. Je dois juste bien me préparer au préalable. Je ne peux pas me passer de ces grands espaces, j’aime me perdre dans cette immensité et attendre que les choses se passent,… ou ne se passent pas justement.
Si la photo ne peut pas se faire, et bien tant pis.
Être loin au milieu de nulle part est aussi un privilège. Quand je veux fuir le monde et le bruit des hommes, je sais où aller.

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Pascal Cocco : South of Georgia Wildlife

Comment intégrez-vous la photographie dans votre quotidien ?
J’utilise mon boitier dès que je fais une sortie ou suis en route dans un grand voyage. Cela peut être pour le plaisir ou bien pour le travail. Quand je ne l’utilise pas, j’organise des conférences pour parler de mes photos et les expliquer aux autres.

Pourquoi avoir rejoint les auteurs CALVENDO ? Quel avantage en tirez-vous en tant qu’artiste ?
J’ai fait certainement ce choix parce que je n’avais jamais pensé à faire un calendrier et que l’opportunité s’est présentée. CALVENDO est pour moi une solution en attendant le succès. J’espère que des gens aimeront mes photos et voudront les accrocher chez eux, même s’il s’agit d’images d’animaux de régions froides.

Quelles recommandations sur CALVENDO feriez-vous à d’autres photographes ?
De tenter l’expérience, puis d’attendre et de voir par eux même ce qu’ils peuvent en tirer en termes de succès professionnel ou personnel.

Quel projet CALVENDO vous rend particulièrement fier ? Et pourquoi ?
De voir mes images de manchots royaux sur un autre support que les magazines. Il faut dire que ces manchots viennent de très loin !  

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Pascal Cocco : Manchots

Selon vous, quels éléments ou quelles qualités sont les plus importants pour réussir une belle photo ? Pourquoi ?
La patience, l’observation, l’attente, prendre du plaisir à contempler la nature et les animaux. On déclenche quand tous les éléments sont réunis : une attitude insolite, une scène incroyable dans un cadre exceptionnel. Et si une belle lumière vient s’ajouter à tout cela, alors c’est le summum !! Avant tout, il faut avoir du plaisir et de la patience.

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Pascal Cocco : Manchots

Quelle difficulté technique rencontrez-vous dans le grand Nord ?
Eh bien, les températures très basses et les conditions climatiques parfois brutales sont particulièrement difficiles pour le matériel, et nous bien sûr. Mais le spectacle est si fantastique. Il faut bien s’équiper (un parka bien chaud, un passe-montagne, un pulka c’-à-d. un traîneau de transport, un sac étanche pour les boitiers et objectifs, un GPS, une tente équipée, etc.).

 978-1-325-20164-8-ans-1Pascal Cocco : La Géorgie du Sud

Comment vous faites-vous connaître ?
Moi, je préfère surtout la discrétion. Je mets en avant mes photos surtout pour le plaisir de ceux qui les apprécient. Rester derrière mon boitier et voyager me suffit…mes images travaillent et parlent pour moi.

Avez-vous des projets ou voyages photographiques en 2017 ? Concours, expositions, voyages, etc.?
Je travaille à la préparation de nouvelles expéditions en 2017…vers l’Antarctique, l’Arctique, le Kamchatka, etc.

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Pascal Cocco : La Géorgie du Sud

Retrouvez Pascal Cocco dans notre Galerie de produits CALVENDO et suivez  également son travail sur les sites suivants :

Site Web : https://www.saatchiart.com/diapholia
Sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/diapholia/
Sur Facebook : https://fr-fr.facebook.com/coccopascal

Si vous aussi vous voulez partager votre expérience, votre motivation, votre vision de la photographie ou souhaitez tout simplement vous présenter, n’hésitez pas à écrire à fr@support.calvendo.com

Rencontrez d’autres auteurs CALVENDO qui se présentent ici.

 

Entretien avec Jean-Luc Rollier

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Jean-Luc Rollier à l’œuvre

Pouvez-vous nous expliquer comment la photographie este entrée dans votre vie et nous en dire plus sur votre parcours photographique.
Cela fait maintenant plus de 45 ans que je me suis intéressé à la photographie.
Mon premier boitier, un Nikkormat muni d’un objectif de 50 mm, m’a permis de faire mes premières armes… Ensuite, vinrent un grand angle et un téléobjectif et le virus était solidement installé !

Quelle place la photographie a-t-elle dans votre quotidien ?
Elle prend beaucoup de place, surtout depuis l’arrivée du numérique qui permet de faire des centaines d’images, de les retravailler et de les partager sur le Net.

Quels sont les photographes ou artistes qui vous inspirent dans votre travail ?
J’ai un faible pour les grands photographes humanistes que sont Cartier-Bresson, Doisneau et Ronis, mais tous les genres m’intéressent.

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Jean-Luc Rollier : Le Conquet Port de pêche

Comment avez-vous découvert notre plateforme d’autoédition CALVENDO ?
Je l’ai découvert sur le Net.

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre les auteurs CALVENDO ?
L’idée de créer un petit condensé d’images sur un thème qui me plait et le partager pendant toute une année.

Quels conseils donneriez-vous à ceux et celles qui souhaitent tenter une telle expérience ?
Je ne suis pas très bon en conseils, mais je dirais « lancez-vous si vous pensez (ou si on vous a dit) que vos images en valent la peine et si elles peuvent apporter un petit plus… » Par ailleurs, l’œil de CALVENDO est intransigeant et vous guidera dans votre démarche.

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Jean-Luc Rollier : Couleurs de Chine

Vous présentez chez Calvendo essentiellement des calendriers sur les thèmes de la mer, de la Bretagne, de l’Asie, des couleurs. Pourquoi un tel choix ?
La Bretagne est la région où je vis, et bien sûr comme tout breton qui se respecte, il n’y a pas plus belle région… Mais il y a aussi les voyages qui m’ont permis de faire des images colorées surtout dans les pays asiatiques que j’affectionne particulièrement. Le noir et blanc me plait aussi, mais je le réserve pour mes expos.

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Jean-Luc Rollier : Couleurs de Bretagne

Que souhaitez-vous particulièrement mettre en avant dans toutes vos photos ?
Dans toutes mes photos je ne pense pas, tout dépend du contexte. Si je fais des photos en ville, à Paris, à New-York, à Shanghai, il est évident que je suis tout de suite intéressé par l’architecture et les scènes de rues, par contre dans les paysages, j’essaie de glisser un personnage si possible ou un premier plan quelconque pour nourrir une image qui pourrait paraître un peu « plate ».

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Jean-Luc Rollier : Paris Silhouettes

 Certaines de vos images semblent montrer votre goût pour l’humour (Vivre la rue) ? Est-ce important pour vous ?
L’humour fait partie de ma vie, au même titre que l’image et l’on a souvent l’occasion de lier les deux avec son boitier lorsque l’on se promène dans les rues et que l’on sait regarder et surtout voir la vie autour de soi.

978-1-325-20733-6.ANS.3Jean-Luc Rollier : Vivre la rue

 Que recherchez-vous dans vos voyages avant tout ? Les contrastes culturels, d’autres couleurs, d’autres atmosphères ? Il est évident que les voyages vous ouvrent l’esprit et l’objectif vous permet de capter et de figer des atmosphères tellement différentes de ce que nous connaissons dans notre pays. Si tous les Français avaient la possibilité de voir ce qui se passe vraiment dans bon nombre de pays en voie de développement… Je m’arrêterai là !

Quels autres medias (Facebook, Instagram, journaux locaux …) utilisez-vous pour vous faire connaître ?
Je crois que ce sont là les plus importants, avec aussi Redbubble, PBase, EyeEm et des expos dans ma région (Phare de St Mathieu, Musée de l’Abbaye de St Mathieu à Plougonvelin, Galeries à Brest et Boutique de déco L’ilette au Conquet ) et bien sûr CALVENDO…

978-1-325-21102-9.COVJean-Luc Rollier : Paris Silhouettes

Selon vous, quels éléments sont les plus importants pour réussir une belle photo ? Pourquoi ?
N’étant pas un grand technicien, j’essaie de faire des photos qui amusent, qui font rêver voire réfléchir.  Je tente souvent de composer mes images avec un sujet principal et un « plus » quelconque, surtout pour éviter de faire des cartes postales. J’aime beaucoup saisir des moments de la vie je me définis comme un « voleur d’instants ». Je crois que l’on fait de bonnes photos avec son œil, mais surtout avec son cœur.

Quels sont vos autres sujets de prédilection et vos projets à venir (expositions, voyages, concours …) ?
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Je suis entouré de beaucoup d’amis qui ont la même passion pour la photo, les projets d’expos communes et individuelles. Les soirées avec couchers de soleil en Bretagne et les voyages ne manquent pas !

Pour l’heure, je finalise une expo dans ma ville, le Conquet, en Bretagne, au bout du monde … Et j’ai des idées pour de nouveaux calendriers chez CALVENDO !

 

 

Quel message souhaitez-vous faire passer ou exprimer à travers vos photos ?
Je ne suis pas quelqu’un qui aime faire passer des messages, il y a suffisamment de donneurs de leçons comme ça. Je souhaite seulement montrer de belles choses, amuser, surprendre, partager ma passion des voyages et montrer la vie dans mon pays et dans les pays étrangers.

Que vous apporte CALVENDO en tant qu’artiste ?
CALVENDO m’apporte le plaisir d’aborder un sujet en 13 images, ce qui oblige à faire un choix souvent difficile quand on a, comme moi, des centaines d’images qui pourraient faire l’affaire !

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Jean-Luc Rollier : Brest 2016

Retrouvez Jean-Luc Rollier dans notre Galerie de produits CALVENDO et suivez  également son travail sur les sites suivants :

Sites Web :
https://www.pbase.com/rollier
https://www.redbubble.com/de/people/rollier/portfolio
https://www.eyeem.com/u/rollier
Facebook : https://www.facebook.com/jeanluc.rollier

Si vous aussi vous voulez partager votre expérience, votre motivation, votre vision de la photographie ou souhaitez tout simplement vous présenter, n’hésitez pas à écrire à fr@support.calvendo.com

Rencontrez d’autres auteurs CALVENDO qui se présentent ici.

Entretien avec Cécile Gans

Cécile Gans, parlez-nous de vous et de votre parcours photographique. Comment la photographie est-elle entrée dans votre vie ?
Comme beaucoup de monde j’aimais beaucoup « faire des photos ». Trouvant que j’avais « un œil », mon mari m’a offert mon premier Reflex et j’avoue que ce fut pour moi une vraie révélation. C’est là que j’ai commencé à « faire de la photo », à m’intéresser à la composition, à me plonger dans la technique et à lire des ouvrages, à voir des expos…

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Cécile Gans

Quelle place la photographie a-t-elle dans votre quotidien ?
La photo « nature » occupe tous mes weekends, une grande partie de mes vacances et beaucoup de mes soirées !

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Cécile Gans : L’année des petits mondes

Quels sont les photographes ou artistes qui vous inspirent dans votre travail ?
Tous !! S’il faut absolument donner des noms, certains sont incontournables et je ne vais pas être originale en citant Doisneau, Ronis, Cartier-Bresson, Steve Mc Curry et en nature Vincent Munier, Yann Arthus Bertrand, Gilles Martin… et tant d’autres !

Comment avez-vous découvert notre plateforme d’autoédition CALVENDO ?
Sur Internet, au gré de mes « pérégrinations » !

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre les auteurs CALVENDO ?
J’ai toujours aimé faire des calendriers, j’en avais fait par ailleurs, mais le concept « Calvendo » m’a plu.

    978-1-325-20464-9.COV Cécile Gans : L’année des petits mondes

Vous présentez chez Calvendo essentiellement des calendriers sur les thèmes de la macro, de la nature. Pourquoi un tel choix ?
J’ai une passion pour la nature, et dès que je peux, je m’échappe pour me consacrer principalement à la macro et à la proxy photographie. Même si j’aime aussi beaucoup faire du paysage, je pense que c’est par la macro que je peux faire passer le plus de « messages », montrer combien la nature est belle et pourquoi il est important de la préserver.

Comment avez-vous débuté vos photos de macro et quels conseils donneriez-vous à ceux et celles qui souhaitent tenter une telle expérience ?
Avant même d’avoir un Reflex, j’ai cherché à faire des gros plans d’insectes et de fleurs. Dès que j’ai pu, j’ai fait l’acquisition d’un objectif spécifique pour la macro, et j’avoue que je ne le regrette pas. Après on progresse au fur et à mesure du temps. Je pense qu’il est important d’être à l’écoute des conseils que l’on reçoit, ne pas avoir peur de montrer son travail, savoir se remettre en question, s’enrichir du travail des autres photographes, et surtout bien penser la composition de ses images, c’est capital.

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