Entretien avec Dominique Leroy

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Pouvez-vous vous présenter, nous expliquer comment la photographie est entrée dans votre vie et nous décrire votre parcours photographique ?

Originaire de Nîmes, j’ai anoncé à l’âge de 10 ans à mon père que je voulais être photographe. J’ai été marqué par les gestes de mes grands-parents, photographe amateur et peintre. Les albums de Tintin aussi, «ce reporter-voyageur» dont j’enviais la vie et à qui je rêvais de ressembler, m’ont aussi inspirés. Mon père ingénieur n’y croyait guère et me poussait à faire des études. À une semaine de mon examen de kiné, j’ai abandonné en dernière année et décidé de passer un CAP photographie. Ensuite, j’ai enchainé sur un BTS, puis passé quelques mois comme laborantin, filmeur sur les plages, dans les restaurants, boites de nuit, mariages, baptêmes et galas de danse.

Mon objectif premier était de voyager, de faire des photos et de voir des courses de Formule 1. Mon père était un ancien pilote amateur, fou de bagnoles et de F1. Alors il m’a accompagné à mes débuts au bord des circuits. J’essayais alors de vendre mes clichés à des magazines comme Auto-hebdo, Échappement, ainsi qu’à des agences. J’en ai bavé ensuite. J’ai tenté d’intégrer des agences, mais cela m’a rapidement énervé. Je suis resté deux ans chez Sipa Presse puis deux mois chez Vandystadt. Finalement, j’ai fait toute ma carrière en free-lance, en tant qu’indépendant et ai donc profité de mon entière liberté… à l’image d’un Che Guevara.  Continuer la lecture

Entretien avec Patrice Thebault


Patrice THEBAULT

Comment la photographie est-elle entrée dans votre vie et quelle place a-t-elle dans votre quotidien ?

Je suis photographe indépendant depuis 1995 et j’exerce ce métier passion, au quotidien, pour des magazines, la presse, l’édition et des institutions.
Mais j’ai réellement découvert le monde de l’image en étant laborantin et tireur pour les autres photographes avant de réaliser mes propres photos.
Depuis l’enfance, j’ai toujours eu le goût pour l’observation et le détail.
Aujourd’hui, j’aime toujours observer, écouter et capter un détail, d’une personne ou d’un lieu, qui reflètera au mieux l’âme du sujet.

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Patrice Thebault : Fugue Irlandaise

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Entretien avec Alain Hanel, photographe de plateau et auteur chez Calvendo

Photographe chevronné, Alain Hanel a roulé sa bosse et son appareil photo sur les planches du théâtre, les scènes de l’opéra, les arènes du cirque et s’aventure maintenant sur la plateforme Calvendo.

Entretien avec l’un de nos auteurs les plus prolifiques.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours de photographe ?

J’ai commencé comme assistant dans les années 1970. J’ai eu la chance de travailler avec des photographes qui sont aujourd’hui des maîtres. Je m’étais tout d’abord orienté vers la publicité, mais j’ai très vite dérapé vers la photographie de mode. À mon retour du service militaire, l’ambiance dans les studios n’était plus la même. J’ai délaissé la photo pour embrasser l’univers de l’image, de toute l’image : de la mise en page à la direction artistique d’agence, sans oublier la télévision, le cinéma et l’industrie du disque, pour laquelle j’ai créé le premier studio de création. A 50 ans, c’est par hasard que je suis revenu à la photographie, riche de la maturité et de l’expérience nécessaires dans ce nouveau métier. Je n’ai pas choisi le secteur le plus facile : le spectacle. Mais en 2008, Nikon m’a invité à faire leur pro-Tour et c’est reparti de plus belle. Aujourd’hui, me voilà donc photographe de spectacle et de scène.

Hanel - DanseAlain Hanel, Anna Karenina de Boris Eifman Continuer la lecture