Entretien avec Dominique Leroy

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Pouvez-vous vous présenter, nous expliquer comment la photographie est entrée dans votre vie et nous décrire votre parcours photographique ?

Originaire de Nîmes, j’ai anoncé à l’âge de 10 ans à mon père que je voulais être photographe. J’ai été marqué par les gestes de mes grands-parents, photographe amateur et peintre. Les albums de Tintin aussi, «ce reporter-voyageur» dont j’enviais la vie et à qui je rêvais de ressembler, m’ont aussi inspirés. Mon père ingénieur n’y croyait guère et me poussait à faire des études. À une semaine de mon examen de kiné, j’ai abandonné en dernière année et décidé de passer un CAP photographie. Ensuite, j’ai enchainé sur un BTS, puis passé quelques mois comme laborantin, filmeur sur les plages, dans les restaurants, boites de nuit, mariages, baptêmes et galas de danse.

Mon objectif premier était de voyager, de faire des photos et de voir des courses de Formule 1. Mon père était un ancien pilote amateur, fou de bagnoles et de F1. Alors il m’a accompagné à mes débuts au bord des circuits. J’essayais alors de vendre mes clichés à des magazines comme Auto-hebdo, Échappement, ainsi qu’à des agences. J’en ai bavé ensuite. J’ai tenté d’intégrer des agences, mais cela m’a rapidement énervé. Je suis resté deux ans chez Sipa Presse puis deux mois chez Vandystadt. Finalement, j’ai fait toute ma carrière en free-lance, en tant qu’indépendant et ai donc profité de mon entière liberté… à l’image d’un Che Guevara. 

Avez-vous une expérience à l’international ?

Oui, j’ai beaucoup voyagé. J’ai réalisé un tour du monde chaque année pendant 25 ans pour suivre le grand cirque de la Formule 1 et travaillé pour plusieurs annonceurs comme Elf, Renault, Philippe Morris, etc. et divers magazines nationaux et internationaux.
Après avoir quitté le milieu de la Formule 1, je me suis consacré aux découvertes d’autres sports tels que la voile, le vol à montgolfières, puis je me suis tourné vers d’autres horizons comme celui des tribus reculées d’Amazonie, d’Inde, du Brésil, d’Australie, etc.

Quelles sont vos plus beaux souvenirs et plus belles récompenses professionnelles ?

Après plus de 30 ans de presse, 25 ans de Formule 1, 42 livres (dont 25 sur la Formule 1), 3,8 millions de kilomètres parcourus, 7200 pellicules utilisées et 800 000 clichés que reste-t-il ?
Le souvenir de mon Premier grand prix hors d’Europe en 1986 au Brésil avec un pilote hors normes : Gilles Villeneuve !
Plusieurs casques sur mes étagères, dont celui d’Ayrton Senna, qu’il m’avait donné le jeudi à Imola, avant son accident du dimanche 1er avril 1996.
Cinq prix photographiques (Kodak, Fuji, 2 fois le prix international de la meilleure photo sportive et un prix du livre).

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Dominique Leroy : La Formule 1 des Seigneurs

La photographie est-elle votre seule discipline de prédilection ?

Après avoir publié une vingtaine de livres de photographie (hors Formule 1), j’ai eu terriblement envie de passer à la caméra… ce que j’ai fait dès 2008. Après quelques clichés de reconnaissance, je me suis lancé avec un premier film documentaire de 52’ sur l’Inde, « Sur les traces de la cité de la joie ». Film en deux parties, la première est consacrée à la sagesse indienne, les fêtes et les rituels, tandis que l’autre partie, réalisée avec l’auteur de la « Cité de la joie », Dominique Lapierre, est tournée dans les bidonvilles de Calcutta, 20 ans après le tournage du film de Patrick Swayze.
Un second film documentaire a suivi : « Carnaval en Liberté », réalisé avec ma compagne Véronique Térech, et tournée de quatre mois en France pour les projections débats en salles de cinéma, avec Jean Pierre Palomar, mon compagnon dans mes galères.

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Dominique Leroy : Dompteur de Montgolfières

Quelle place la photographie a-t-elle dans votre quotidien ?

Tout est magnifique. J’aime tout. Il faut prendre le temps de regarder avant de filmer : la lumière, sa réflexion… L’image est présente partout, je suis tous les jours en mode photographie ou caméra.

Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre travail et que souhaitez-vous particulièrement mettre en avant dans une photo ?

L’image, la lumière… Tout m’inspire en fait… comme le prouvent mes diverses publications et ma filmographie (10 films documentaires sur différentes thèmes). Je souhaite surtout mettre en avant l’originalité et la beauté de notre planète, la Terre notre mère… sachons la préserver.

Comment avez-vous découvert notre plateforme d’autoédition ?

Je faisais déjà des calendriers depuis longtemps, pour des éditeurs. Un jour, j’ai reçu un mail de CALVENDO me proposant d’éditer des calendriers.

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre les auteurs CALVENDO ?

J’aime travailler seul et faire mes propres choix, tout en écoutant bien sûr les remarques et propositions d’autrui. J’ai donc décidé de faire plusieurs séries avec CALVENDO. C’est tout à fait ma philosophie et ma démarche puisque nous choisissons nos thèmes, notre mise en page, notre calorimétrie et nos légendes.
978-1-325-12910-2.ANS.6 Dominique Leroy : L’inde, Diamant éternel

Quels thèmes avez-vous déjà proposé à CALVENDO ?

Ayant parcouru le monde plusieurs fois dans ma vie, j’ai une large palette d’images. Multiples et variées, elles me permettent d’éditer et de proposer des projets sur différents sujets que j’affectionne : outre la Formule 1, j’aime les sports comme la voile, le vol en montgolfières, mais aussi, l’animalier, la nature, l’ethnographie et les tribus, les fêtes rituelles, traditionnelles et populaires comme les carnavals.

Qu’apporte CALVENDO à votre activité de photographe ?

Le plaisir de créer comme je l’entends et le choix d’être libre.

Quels sont vos projets à venir ?

Nous venons juste de finir notre dernier 52’ sur le Sénégal «Entre mythe et Réalité». Film de Dominique Leroy et Véronique Térech, Réalisation: Dominique Leroy et Jean Pierre Palomar. Je suis aussi en train de terminer trois livres « REG’ ART D’AILLEURS », « Le peuple des Rouilles » et « Couleurs sur tous les tons » avec des textes de Véronique Palomar et Véronique Térech. D’autres livres suivront pour 2017 ainsi qu’un autre projet de film documentaire.
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Dominique Leroy : Planète sauvage

Comment faites-vous la promotion de vos produits CALVENDO ?

J’utilise tous les réseaux sociaux ainsi que la presse locale et internationale.

Quels conseils souhaiteriez-vous donner à ceux ou à celles et ceux qui n’osent pas encore se lancer sur notre site ?

Foncer et aller de l’avant.

Pour en savoir plus sur Dominique Leroy, sa filmographie et ses parutions, cliquez ici :

www.leroyimages.voyage-com.fr/
www.saatchiart.com/account/collection/819055
www.calvendo.fr//index.cfm?id=galerie&detail=autor&section=bily08

Si vous aussi vous voulez partager votre expérience, votre motivation, votre vision de la photographie ou souhaitez tout simplement vous présenter, n’hésitez pas à écrire à fr@support.calvendo.com

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