Pouvez-vous vous présenter ?
Auteur-photographe, j’habite un endroit privilégié en Bretagne à mi-parcours entre la terre et la mer.
La forêt de Brocéliande, berceau du roi Arthur, des fées et du célèbre magicien Merlin est une source inépuisable pour la photographe contemplative que je suis. Je l’affectionne particulièrement à l’automne, quand les couleurs éclatent et que la brume du petit matin donne une atmosphère si particulière à ce lieu.
Dominique Guillaume : Brocéliande sur les chemins de Merlin
Saint-Malo et ses grandes marées ne sont pas en reste, j’aime cet imposant vaisseau de pierres qui se dresse et fait face aux vifs assauts des vagues à l’occasion des grandes marées, c’est un spectacle impressionnant et inoubliable.
Dominique Guillaume : Bretagne Marées d’équinoxe
Comment la photographie est-elle entrée dans votre vie et quel est votre parcours photographique ?
J’ai commencé la photographie il y a un peu plus de 30 ans. Je l’ai exercée tout d’abord en club, avec une préférence pour le noir et blanc, puis j’ai mis cette passion entre parenthèses pour travailler dans le milieu médical. J’ai renoué avec elle, il y a presque 10 ans à l’occasion d’un changement radical de vie dû à de sérieux problèmes de santé. J’expose le plus souvent possible et propose « ma vision » des éléments. J’aime aussi « jouer » avec certains logiciels, le graphisme est un domaine qui me passionne beaucoup et qui se conjugue bien avec la photographie. Ma prédilection va aux photographies de paysages, mais j’aime aussi la mise en scène et tout ce qui touche à l’abstrait.
Quelle place la photographie a-t-elle dans votre quotidien ?
Mon sac à main n’est autre que mon sac photos, je ne fais jamais un pas sans lui. Je me lève et je me couche « photographie ».
Je suis très sensible à la lumière et aux ambiances du petit matin, c’est souvent là que je fais la majorité de mes photographies. Je peux revenir plusieurs jours de suite pour « capturer » l’instant magique !, celui que j’ai en tête. Et quand je pense revenir « sans rien », c’est là que la nature m’offre un instant « cadeau » comme elle seule a le secret.
Dominique Guillaume : Forêt de lumière