Galerie Pop-Up pour les agendas mensuels double DIN !

Vous trouverez ici une sélection d’œuvres créatives. Ces calendriers seront disponibles en exclusivité sur le marché nord-américain à partir de l’automne et seront produits sur place.

Nous sommes en train de revoir notre galerie. Vous trouverez prochainement les agenda mensuel double DIN américain dans le catalogue anglais. Vous trouverez ici de plus amples informations sur notre nouveau format de calendrier.

En cliquant, vous pouvez voir ces œuvres en détail.

Entretien avec Philippe Henry

28.05.2019

Bonjour Monsieur Henry,

Nous voulons connaître les artistes qui se cachent derrière les photographies que nous publions ! Parlez-vous de nous !

Pourquoi photographiez-vous – et depuis quand ? Comment votre passion pour la photographie s’est-elle développée ? Comment avez-vous découvert le monde de la photographie ?

 J’ai tout d’abord été technicien photographe dans l’Armée de l’Air française avant de devenir photographe de la faune et de l’environnement. Ayant toujours aimé me “ressourcer” dans la nature, loin du bruit et de l’agitation des grandes villes, ma passion pour la photographie est venue de ma passion pour les cygnes sauvages qui sont des oiseaux qui me fascinent encore et qui ont fait l’objet de plusieurs calendriers chez Calvendo.

Pendant plusieurs années, je suis allé les photographier en Finlande et en Islande et mes photos ont été remarquées par la Société des Explorateurs et Voyageurs Français et par la société Pentax qui sont devenues mes sponsors et m’ont encouragé à continuer la pratique de la photographie.

Cela m’a conduit, dans les années 1990, à quitter l’Armée de l’Air française pour me lancer professionnellement comme photographe de la faune et d’environnement.

Il y a-t-il des points communs entre la photographie et vos autres centres d’intérêts ? Quels sont vos sujets photographiques ? Qu’est-ce qui vous attire le plus dans ces sujets ? Comment décririez-vous votre signature/empreinte photographique personnelle ? Quelle ligne de conduite ou fil rouge suivez-vous ?

Au fil du temps, ma passion pour les grands espaces sauvages a grandi et j’ai décidé de venir m’installer au Canada, au Québec pour travailler, en tant que photographe, sur des projets de conservation de la faune. Depuis mon arrivée en Amérique du Nord, j’ai collaboré avec les services de la conservation et des ressources de nombreux parc nationaux et provinciaux à travers le Canada, aux USA et en Amérique du Sud.

Mes reportages ont été publiés mondialement dans la presse magazine. Présentement, mon travail est distribué par les agences photographiques Getty Images(USA) et Arco Digital (Allemagne). Je suis également auteur de livres et réalisateurs de film documentaires sur la faune.

J’ai toujours été attiré par le travail des photographes de nature qui ont fait évoluer cet art en apportant une certaine créativité dans leurs œuvres. Aussi je peux dire que ma signature est une recherche de cette créativité qui met en valeur la lumière, le mouvement et les ambiances.

Quel a été votre expérience la plus belle ou la plus touchante en photographie ?

C’est certainement ma rencontre avec l’orignal qui est le plus grand cervidé d’Amérique du Nord, Je le filme et photographie depuis maintenant plus de 10 ans au Québec, essentiellement dans les parcs nationaux de la Mauricie et de la Gaspésie. Je viens de terminer le tournage de mon dernier film consacré à cet animal,  « Boréale au Cœur de L’Hiver », qui nous emmène dans le parc national de la Gaspésie, au Québec, pour suivre la photographe française Véronique Amiard qui affronte bien des épreuves pour nous faire découvrir la vie quotidienne de cet animal au plus froid de l’hiver.

Calvendo a publié plusieurs de mes calendriers consacré à l’orignal.

 Qu’est-ce qui vous motive dans la vie ? Et qu’est-ce que vous ne supportez pas du tout ?

Je suis motivé par le fait d’exercer un métier qui est en même temps une passion qui me permet de vivre et de partager avec les autres. Étant également un photographe de la conservation, mon travail permet de sensibiliser à la nature et à la fragilité de son équilibre.

Qu’est-ce qu’une très bonne photo, selon vous ? Avez-vous une photo favorite ?

Étant un grand admirateur des photographes reporters de guerres, je dirai qu’une bonne photo est le document qui va nous bouleverser ou nous émouvoir comme ceux présentés, chaque année, dans le cadre du concours World Press.

Dans le cadre de la photo de nature, une très bonne photo est celle qui fait évoluer cet art en apportant une certaine créativité qui nous permet de voir un sujet avec un oeil différent.

Parmi mes photos favorites dans le domaine de la faune et de la nature, j’aime particulièrement celles des photographes finlandais qui mettent en valeur les ambiances avec des lumières uniques à ces latitudes très nordiques.

Que conseilleriez-vous à un débutant dans votre domaine de spécialité photographique ? Qu’est-ce que vous déconseillez sur la base de votre expérience ?

Il y a présentement un grand nombre de photographe de la nature qui aimeraient devenir des professionnels. Mon conseil serait de leur dire de travailler leur pratique de la photographie en apportant un visuel nouveau sur un sujet déjà maintes fois photographié et ainsi avoir plus de chances d’être publié ou d’intéresser une agence qui pourrait distribuer leur travail.

Et surtout ne vous découragez pas quand on refuse de publier vos photos. La photographie de nature est un métier difficile qui demande non seulement d’avoir un certain talent mais également de savoir présenter son travail.

Vous avez publié des calendriers chez CALVENDO. Qu’est-ce qui vous attire dans ce mode de publication ? (si tel est le cas, publiez-vous vos photos sous d’autres formes : livres, vidéos, etc. et quelle forme de publication préférez-vous ?)

Ce qui m’attire c’est la possibilité de présenter mes photos sur d’autres supports : le calendrier et le livre d’affiches, ce que je ne faisais pas auparavant. Les clients de Calvendo peuvent acheter des calendriers et des livres de grandes dimensions, imprimés sur un papier de qualité.  Ce travail, de la part de Calvendo et de l’imprimeur permet de bien mettre en valeur la production des photographes. De plus, le fait d’avoir une belle présentation de mon travail dans les galeries des produits Calvendo m’a apporté de nouveaux clients qui sont maintenant plus nombreux à visiter mon site et ma page Facebook.

Je publie également mes photos dans des livres et des magazines. Mes films sont généralement gravés sur DVD et distribués sur mon site de vente en ligne https://store7649856.ecwid.com/

 

Pouvez-vous dire quelque chose à nos lecteurs sur votre expérience ? Quels sont les avantages de CALVENDO ?

Calvendo est un support qui permet aux photographes professionnels de présenter un travail ou une série de travaux anciens ou récents à de très nombreuses personnes et à moindre coût. Mais ce n’est pas tout !

Calvendo les aide aussi à vendre leurs produits à l’internationale à travers les librairies et les revendeurs de livres en ligne. Calvendo peut-être un merveilleux tremplin vers une plus grande reconnaissance.

Pouvez-vous nous parler de votre œuvre qui a gagné le jeu-concours « Printemps 2019 » ? Comment parvient-on à saisir la beauté d’un tel oiseau ?

Mon calendrier HARFANG, L’OISEAU DU FROID a gagné ce prix très certainement parce que cet oiseau, emblème du Québec, est un oiseau rare qui ne vient nous visiter que quelques mois par an et un oiseau que j’ai photographié dans des poses inhabituelles avec des lumières très différentes d’une photo à l’autre. Chaque page de ce calendrier nous montre un comportement différent sous un ciel bleu ou sous une tempête de neige.

Harfang l’oiseau du froid

Avons-nous oublié de vous demander quelque chose ?

Je crois que non et je pense avoir répondu au maximum à ce que vous me demandiez.

 Bien à vous !

Votre équipe Calvendo

Entretien avec Frédéric Bourrigaud


Frédéric Bourrigaud

Parlez-nous de vous et de votre parcours photographique ! Comment avez-vous découvert cet art ?

Enfant, j’ai découvert la photographie en lisant les Éditions Time Life Book. J’y ai découvert des photos exceptionnelles qui m’ont marqué et fait rêver. Adolescent, je collectionnais déjà les photos de Robert Doisneau ou de Jim Brandenburg, pour ne citer qu’eux. Je les achetais dans une boutique spécialisée. Je me suis ensuite consacré à la sommellerie durant de belles années. Puis, la photographie est revenue dans ma vie. Des rencontres humaines et professionnelles m’ont poussé à continuer dans cette voie. J’ai ensuite commencé à dévoiler mon travail grâce à des expositions.

Depuis deux ans, j’ai dû mettre mes activités photographiques au second plan, pour commencer à gérer les difficultés chroniques d’une dyslexie non détectée durant l’enfance. Cette année 2017 qui arrive sera plus prolifique en photographie grâce à l’aide de toute les personnes m’ayant soutenu durant cette période.


Frédéric Bourrigaud :
Voiliers vus du ciel

Vos thèmes de prédilection semblent être la voile, la mer et le bon vin. Pourquoi ces thèmes ou passions ?

Vivant dans le Morbihan, j’ai la chance de pouvoir profiter de tous les évènements maritimes de cette belle région. La mer m’a toujours accompagné et lorsque j’en étais éloigné, un manque se faisait sentir. Les longues balades où l’on se vide l’esprit, où la création émerge sont indispensables. Pour le vin, des sujets sont à l’étude.

En avez-vous d’autres ?

Oui, bien sûr. J’aime particulièrement deux techniques : la photo infrarouge noir et blanc : une exposition devrait voir le jour dans un an ; pour cette technique, j’utilise un filtre hoya R72, et les poses longues où j’utilise un filtre B&W ND1000. Je tiens particulièrement aux poses longues, car c’est une photo prise de la CN Tower à Toronto de nuit que Pascal Nitkowski a choisi comme photo d’architecture en août 2011 pour le site DarQroom. C’est ensuite que j’ai passé mon premier contrat.


Frédéric Bourrigaud : La Côte d’Émeraude

De quelle façon intégrez-vous la photographie dans votre quotidien ?

La photo me permet d’observer le monde tranquillement : je vais patienter des heures pour trouver le moment, le cadrage, la lumière. Je laisse les personnes autour de moi courir. Étant dysorthographique je m’exprime peu par écrit, la photo est devenue un moyen d’expression.

Et il y a les rencontres qui m’enrichissent chaque jour. C’est un point commun avec la sommellerie, nous faisons rêver, et souvent des conversations plus intimes au cours desquelles les personnes se dévoilent et confient leurs souvenirs voient le jour.

Frédéric Bourrigaud : Le Morbihan entre terre et mer

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